Test du nettoyeur de chaîne Kettenmax

Test : kettenmax

 

Introduction

Un test rapide d’un outil bien pratique pour nettoyer sa chaîne : le Kettenmax

En théorie, on peut se servir de l’outil pour lubrifier également, mais possédant un Cameleon Oiler plus, je ne l’aborde pas ici.

Donc voici la chose :

Kettenmax

Le Kettenmax

https://www.louis-moto.fr/artikel/kettenmax-edition-louis-outil-nettoyage-et-graissage/10003114?list=248451774&filter_article_number=10003114

(NB : je ne suis pas sponsorisé par Louis Moto)

Je voulais nettoyer ma chaîne car je ne l’avais pas fait avant la pose du Cameleon Oiler et ma chaîne n’était pas dans un état super :

Ok, la chaîne est  très exposée mais… j’avoue avoir eu honte quand j’ai comparé l’état avec celle d’Eric 😛

Pour l’anecdote, j’utilise ce système pour mon vélo qui fait plutôt bien le job :

nettoyeur de chaîne vélo

La version pour vélo

[HS] Pour ceux que ça intéresse, pour le vélo, j’utilise les lubrifiants Muc, très efficaces[/HS]

Après avoir glandé flâné sur le site Louis Moto (site que j’aime bien pour ses accessoires pas chers et efficaces, combiné à une logistique redoutable et un service client agréable – c’est fini pour la pub), je suis tombé sur leur équivalent moto, le Kettenmax. Quelques clics et quelques jours plus tard, je reçois donc la chose

Attention, dans le kit de base, il n’y a pas le dégraissant, il faut le commander en plus !

Bien évidemment, j’ai commandé le produit qui va bien avec. Coût total de l’opération avec les frais de port : 45€ (oui, 44,90€ exactement, évidemment…)

Donc c’est un kit à assembler et à préparer : rien de très long ni de méchant mais il faut absolument une béquille de stand (ou tout autre système pour lever la roue arrière en toute sécurité) pour pouvoir faire tourner la roue.

La première fois, j’y ai passé 1h30, le temps de tout faire, surtout comprendre la notice qui n’est pas des plus claires ni forcément bien traduites (j’espère pouvoir en éclairer certains ici, histoire de pas vous faire perdre de temps).

Vraiment dommage qu’il n’y ait pas plus d’effort sur la traduction/prise en main de l’utilisateur

Comment ça marche ?

C’est assez simple : on emprisonne la chaîne dans un boitier plastique, on l’attache au cadre, on envoie du dégraissant et sous l’action des brosses par rotation de la roue arrière, la chaîne est nettoyée.

Avant toute chose : protégez vous, votre sol et préparez  des chiffons ! Le risque d’en mettre partout n’est pas négligeable !

Petit travail préparatoire : recouper les brosses jusqu’aux joints toriques (pas forcément évident, je vous conseille de vous y prendre avec patience pour couper chaque « faisceau » de poils). Visiblement, il ne faut pas mettre les 4 brosses,  mais retirer celles qui sont à l’arrière du boitier : en tous cas c’est comme ça que j’ai compris la notice…

Remettre les deux brosses, et clipper l’outil sur la chaîne. PAS COMME CA, ABRUTI, c’est à l’envers !

C’est déjà mieux !

(oui, je me parle à moi-même)

On accroche le boitier au cadre à l’aide d’une ficelle fournie et des deux crochets. C’est rudimentaire, mais ça fonctionne : bien faire attention d’avoir assez de place, ne pas hésiter de le rapprocher du pignon de sortie de boîte car plus on est loin du pneu, mieux c’est. On termine avec un nœud solide quand vous êtes certain de la distance (faire un test préalable en tournant la roue)

Mettre en place toutes les durites et trouver un réservoir pour la « vidange » du produit. J’ai pris un bocal en verre : c’est c’est très bien car c’est assez lourd et donc ne bouge pas.

Bien faire attention à l’endroit où l’on place les durites d’alimentation de dégraissant en fonction du côté de la chaîne : à l’avant et en bas du Kettenmax. Il faut enfin placer la durite fermée sur la prise droite.
Exemple : dans mon cas, chaîne côté gauche, je branche mon bidon de dégraissant sur la prise gauche et en bas du Kettenmax, puis je ferme avec la durite la prise côté droit du boitier. Enfin, je tourne la roue vers l’avant du véhicule.

Un dessin valant mieux qu’un long discours…

branchement_kettenmax

Il suffit de remplir le bidon de dégraissant (pas beaucoup, je n’ai eu besoin que d’un demi-verre pour faire ma chaîne), puis de trouver le bon rythme car vous devrez :

  • mettre le bidon à l’envers en hauteur
  • appuyer légèrement sur le bidon pour envoyer le dégraissant mais pas en continu (appuyer de temps en temps)
  • faire tourner la roue vers « l’avant » doucement  (anti-horaire si la chaîne est à gauche et vous aussi)
  • essayer de pas en foutre partout

Le rythme est assez simple à trouver, il faut juste veiller à ne pas en mettre partout. N’allez pas trop vite car il y risque de projection par l’arrière du boîtier. C’est peut-être lié aux brosses arrières que j’ai enlevées, il faudrait que je teste à nouveau. Dans tous les cas, faites attention car vous risquez de débarbouiller quelque chose au passage..

Une fois terminé, je termine par un bon coup de chiffon propre et voilà le résultat

Le liquide souillée, lui, est bien crado…

Pensez à lubrifier la chaîne et surtout, inspectez votre pneu : il doit être propre !

N’hésitez pas si vous avez des commentaires !

Vincent

Cameleon oiler plus !

Il y a quelques temps de cela à présent, j’ai reçu un message sur mon article faisant suite au montage d’un Cameleon Oiler (Cameleon Oiler, 6 mois plus tard) : il s’agissait de Mario, de Cameleon Oiler  qui m’a proposé très gentiment de tester son nouveau modèle, le Cameleon Oiler PLUS.
J’avoue avoir été très (agréablement) surpris d’être contacté, d’autant que mes articles à ce sujet datent de 2012 : moi qui pensait que ce genre de propositions n’arrivaient qu’aux autres, me voila aujourd’hui doté du nouveau modèle de la marque pour un test.

Avant de continuer, je tiens à préciser que je n’ai aucun lien avec la société Cameleon Oiler , à part être leur client, et que ce qui suit n’engage que moi. Il ne s’agit pas d’un comparatif  de produits, ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.

Aller, hop, on y va!

Un graisseur automatique ?

Je vais d’abord revenir sur l’utilité de lubrifier sa chaîne de moto (c’est aussi vrai pour tout entrainement par chaîne) : elle limite l’usure de la chaîne [à rouleaux], mesurée par la détente de celle-ci. En effet, elle prend de la longueur avec le temps, qui est la traduction de l’usure des parties pivotantes et non d’un allongement du métal. Les chaînes à rouleaux modernes utilisent, la plupart du temps, des joints toriques retenant une graisse autour des axes, induisant une lubrification à vie de ceux-ci uniquement. Les joints toriques s’usant avec le temps (vers les 8-9000 km), il est donc nécessaire de lubrifier les rouleaux, pignon de sortie de boîte et couronne de la chaîne de transmission secondaire. En toute logique, c’est la partie intérieure qu’il faut lubrifier.

chaine_rouleaux

En résumé : lubrifier correctement et régulièrement préserve la durée de vie du kit chaîne.

Reste à savoir avec quoi lubrifer :

  • trop fluide, l’huile partira rapidement (surtout par temps de pluie)
  • trop pâteux (graisse), cela aura tendance à accumuler les saletés et le risque de généreux un bel abrasif (particulièrement vrai en off-road)

et quand …

  • trop de lubrifiant, on risque de mettre des cochonneries partout
  • pas assez souvent, on risque de bousiller la chaine prématurément (points durs, claquement, chaîne qu’on essaye de retendre jusqu’à passer chez le garagiste pour changer le kit chaîne)

Enfin, faut-il nettoyer sa chaîne avant de la lubrifier (je pense que c’est préférable, certains pensent que non, chacun son combat) ?

La chaîne est soumise à des conditions extrêmes (rien que les coups d’accélérateurs violents ne lui font pas du bien), il faut donc en prendre soin pour l’emmener loin.

Je paraphrase moto-securite.fr :

Inutile également de mettre beaucoup de lubrifiant : un dépôt de graisse excessif va retenir les poussières et salir par projections la moto et le motard. Un film fin, mais continu, suffit. Le mieux est de l’étaler au pinceau.
Submerger la chaîne de graisse ne fait que démontrer votre inexpérience et votre inefficacité, en plus d’asperger de postillons graisseux les copains qui vous suivent d’un peu trop près…
Mieux vaut graisser un peu et souvent que beaucoup mais rarement !

Sources :

De l’utilité du Cameleon Oiler

carte-postale_fr_5x7

Prendre soin de sa chaîne est relativement simple, mais prend un peu de temps. Les étourdis comme moi auront vite fait de rater leur planning de graissage. Après avoir cherché une solution qui gomme ces défauts, j’avais choisi de m’orienter vers le Cameleon Oiler pour les raisons suivantes :

  • sa simplicité de montage et de fonctionnement
  • la lubrification permanente (régulière) automatique
  • le nettoyage que permet l’huile fine de ce graisseur (c’est un effet de l’huile fine)
  • la promesse d’emmener plus loin mon kit chaîne (donc un retour sur investissement)

Ce qui est certain, c’est que mon kit chaîne est impeccable après 13000 kms sans la retendre : certes je ne roule pas beaucoup et j’ai dû remiser mon Hornet quelques temps mais je ne fais quasiment que de la ville, ce qui implique de très nombreux redémarrages.

Bref, aujourd’hui, nous nous intéressons donc au petit frère : le Cameleon Oiler Plus !

Cameleon Oiler Plus

Première chose agréable : le packaging. J’avais reçu le précédent dans un simple carton, c’est à présent un véritable emballage.

NB: il est possible que cela ait été changé entre temps, j’ai acheté mon premier kit en 2011!

Les nouveautés sont mises en avant sur la boite:

  • ajustement en fonction de la température (bien !)
  • mode trek (bon, utile surtout pour la pluie avec mon Hornet)
  • détecteur hors-route
  • contrôleur d’arrêt

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Le packaging est très similaire au précédent :

  • le Cameleon Oiler lui-même avec sa réserve de lubrifiant sous forme de tube, son alimentation et le flexible souple (d’un seul tenant). A noter que dans le kit de base, le tube est pré-rempli (jusqu’à 4000 kms de lubrifiant).
  • le tube semi-rigide pour « amener » l’huile près de la jonction chaîne/couronne (attention, qui est pré-rempli à présent)
  • trois colliers en P pour faire passer le tube semi-rigide
  • trois vis taraudeuses
  • deux fiches voleuses
  • deux bouchon du tube de réserve percé (important)
  • une dizaine de colliers d’une bonne longueur et solides
  • une notice en plusieurs langues
  • un autocollant

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Notez tous les capuchons rouges : ce sont ceux qu’il faut enlever pour le fonctionnement normal.

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L’huile semble [visuellement] toujours la même, à la viscosité qui rappelle celle pour chaîne de tronçonneuse (rappel : n’utiliser que l’huile Cameleon Oiler pour votre graisseur Cameleon Oiler/PLUS…).

Comme dit précédemment, le contenu du packaging est très similaire, je vais donc me concentrer sur les nouveautés, car c’est dans le boitier que cela se joue.

Principe de montage du fonctionnement du Cameleon Oiler/Plus

Le boitier laisse descendre par gravité l’huile contenu dans le tube de réserve et vient le déposer sur la chaîne à travers tout le circuit à intervalle régulier. Simple, non ?

Nouveautés du Cameleon Oiler Plus

Réglage

Le principe de fonctionnement est très simple, calqué sur le précédent avec une amélioration.

Le Cameleon PLUS à une lubrification cyclique réglée à 3 minutes et 20 secondes. À chaque cycle, il ajustera la lubrification automatiquement à la température actuelle. Selon la formule réactionnelle du lubrifiant synthétique P.A.O. Cameleon Oil (CCo-190) et autres facteurs, il apportera une lubrification égale et constante sur la chaîne du véhicule, quelle que soit la température extérieure (changeante, par nature).

Afin de régler la lubrification (combien de temps le boitier va « ouvrir pour laisser passer » l’huile), il faut programmer le boitier : une fois le contact établi, vous disposez de trois secondes pour appuyer et maintenir l’unique bouton. Pas de panique, c’est simple : appuyez et maintenez le bouton du boîtier, une lumière rouge clignotera successivement et marquera le choix de réglage désiré allant de 1 (pauvre) à 7 (riche).

 

Cette fonctionnalité est pratique car elle laisse moins de place au hasard : sur le modèle précédent, c’était la durée de la pression qui déterminait la longueur du cycle (j’appuie 5 secondes pour 5 secondes de lubrification; 1,3 seconde pour 1,3 seconde de lubrification, etc… vous avez compris, je pense). A noter que lors du démarrage du véhicule, le boitier clignotte pour indiquer le réglage en cours : pratique. Moi qui avait aimé le côté simple du Cameleon, je suis d’autant plus servi. !

Grosse nouveauté : une fois le réglage effectué (de 1 à 7), le boitier va adapter en fonction de la température extérieur (eh oui : température basse ou haute =  viscosité de l’huile différente).

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Enfin, le boitier clignotera 1 fois toutes les 5 secondes pour indiquer que le  Cameleon Oiler Plus fonctionne en mode « normal » (cf le mode Trek plus bas).

Comment déterminer le réglage dont j'ai besoin ???

C’est finalement assez simple : l’inspection visuelle. La chaîne doit être propre mais pas saturée d’huile (juste un filet), un peu comme une chaîne neuve par exemple. Par expérience, une valeur comprise entre une demie-seconde et une seconde était largement suffisante dans mon usage ville sur le modèle précédent: je l’ai déterminé par l’expérience, en faisant un bilan tous les deux-trois jours.

Mode Trek

Le mode trek s’active manuellement : en cours de fonctionnement, appuyer une fois sur le bouton du boitier pour double la quantité d’huile (permet de ne pas re-régler le boitier). Le boitier clignotera alors 2 fois toutes les 5 secondes pour indiquer ce réglage.
Appuyer une deuxième fois pour tripler la quantité et le boitier clignotera 3 fois.

Pour revenir en mode de fonctionnement normal (et donc clignoter… 1 fois), il suffit de rester appuyé pendant 7 secondes ou bien de couper le contact (méfiance, il faut donc remettre ce réglage en cas de pause-pipi dans la nature sauvage).

Détecteur Automatique de Sentier (D.A.S.)

Ce mode ajuste automatiquement la lubrification (jusqu’à +10%) selon les vibrations reçues : l’idée étant d’aider la lubrification en partant du principe que si ces vibrations sont percues, c’est que nous ne roulons plus sur route (et donc un risque plus élevé de poussières et autres cochonneries).

Mode Automatique D’Arrêt Progressif

C’est un truc qui manquait sur la première version. En cas d’arrêt du véhicule (à un feu par exemple), l’huile ne continue pas d’être acheminée sur la chaîne. Vu que cette dernière ne tourne pas, l’huile ne peut tomber au sol.

Cette fonctionnalité du Cameleon Oiler Plus permet donc de diminuer (voire de l’annuler) les pertes.

Par expérience, ça n’a jamais été un problème pour moi, même dans mon parking.

Print

Montage

Je reviens sur le montage qui, bien qu’il soit identique, permet de rajouter quelques photos. Personnellement, je n’utilise pas les vis taraudeuses.

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La miss à nue

Cette fois-ci, j’attrape les feux de position par un domino

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Le boitier retrouve sa place, attaché au faisceau de câbles (pratique car on ne le voit pas de l’extérieur, mais du coup, pas pratique pour activer le mode trek, m’enfin bref) :

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Comme pour la fois précédente, il faut réfléchir au routage du tube semi-rigide. Ayant eu des soucis sur le montage précédent, je fais plus simple même si cela est plus visible de l’extérieur.

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Le tube rigide installé, j’ai donc enlevé le capuchon rouge au profit du blanc (celui qui possède un trou pour que l’huile puisse passer dans la pompe par gravité)

Attention, qui dit trou, dit écoulement, il faut donc positionner le tube et raccourcic/baisser le niveau au besoin

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Sinon, cela risque de s’écouler partout (voir l’assiette du liquide alors que la moto est toujours sur sa béquille latérale)…

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L’embout transparent blanc ne tient pas bien quand il vient juste d’être remplacé : renseignement pris auprès de Mario, c’est normal et il suffit de laisser le tube se refermer autour de l’embout avec le temps. Si la longueur est trop longue, il suffit de le couper proprement (ce que j’ai fini par faire, le collier était une tentative avant la réponse de Mario). Il n’y a alors plus de problème.

La fin du tube est placée au-dessus du feu stop/position, comme la fois précédente (on voit le tube passer, au fond).

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Pour les curieux, vous aurez peut-être remarqué le grip blanc transparent autour du bras oscillant : il s’agit d’un accessoire pour vélo qui s’accroche sur lui-même (sans colle ni adhésif). Je l’ai mis là simplement pour augmenter l’accroche du tube semi-rigide et éviter qu’il puisse se déplacer. Il s’agit d’un « plus » que j’ai préféré mettre.

Après plusieurs jours sur plusieurs d’utilisation sur plusieurs semaines, le résultat est toujours aussi chouette. Il a fait très humide ces derniers temps (pluie, brouillard) et avec un réglage à 3, c’est très suffisant !

En attendant des vidéos un peu plus rigolotes, en voici quelques unes pour illustrer le montage (oui c’est encore un peu austère ^^)

MAJ : vidéo de programmation du boitier

Prochaines étapes à venir:

  • Compte rendu d’utilisation avec un peu plus de recul
  • Une vidéo du Cameleon Oiler PLUS en action
  • Un montage vidéo un peu plus rigolo

Un grand merci à Mario pour que ce test devienne réalité ainsi que son aide et sa gentillesse !

A bientôt pour de nouveaux visuels/vidéos dans quelques kilomètres 😉

Vincent

Outils d’aide à l’écriture

Un petit article qui peut être intéressant pour tous ceux qui écrivent, car j’ai longtemps été gêné par les outils, en général. Mais pourquoi donc?

Ce qu’on appelle en anglais les « word processors », qu’on peut comprendre par « traitement de texte » au sens large, sont nombreux et parfois différent… Très différent!

L’incontournable

Tout naturellement, quand j’ai commencé, je me suis tourné vers  Word. Cela paraît logique, si on a besoin d’écrire, ce logiciel permet une mise en page rapide, il fait ce qu’on lui demande -ou presque –  (avec une correction orthographique dans la foulée) et il est incontournable, ou presque (comprendre installé chez tout le monde).
Pourtant, j’ai vite fait face à un problème de taille, pour moi: c’est moche (enfin, pas très sexy). Second problème: c’est trop clair pour mes yeux, je fatigue vite.

Une des solutions qui me plait bien, mais pour laquelle je ne plus rien faire: iWork sur Mac. Il existe notamment une fonction plein écran plutôt pas mal (la page blanche est mise en avant, le reste est transparence, plutôt sombre). Enfin, si je me souviens bien, ça remonte à quelques années maintenant…

iWork, mode plein écran: mieux, mais il manque toujours quelque chose…

Bref le problème se posait toujours pour moi, tournant sous windows 7. Après avoir joué avec les couleurs de fond de page & co, ça n’allait toujours pas. J’ai plus eu l’impression de régresser au stade de Word 95 (oui,oui, celui sur Windows 95).

Au final, je trouve que Word est pas mal, tant que ça reste au boulot. Je me suis alors tourné vers Libre Office, mais c’était un peu pareil… en encore un peu plus moche…
NB: je n’ai rien contre le libre, mais c’est en général pas super joli, à l’exception de The Gimp, sur lequel des thèmes GTK peuvent être chargé pour améliorer les choses. Malheureusement, je n’en ai pas trouvé (des thèmes) sous Windows pour Libre Office: dommage, cela lui permettrait de gagner des parts. Je pense que cela existe sous Linux, par contre.

Un passage éclair (comprendre: installer, tester, désinstaller dans la foulée) par Lotus Symphony (IBM) a fini par me faire reprendre des recherches sur internet.

Distraction-free Word Processors

Ce qu’on appelle les « distraction free word processor » sont des traitements de textes faisant le focus sur sa page (un peu comme iWork en plein écran). L’idée est de mettre en avant son travail (son texte) et d’occulter tout le reste. Ainsi, on est moins tenté d’aller surfer sur le net, d’avoir des pop-up de notification de mails, etc… Bien.
L’autre avantage, est de pouvoir régler l’affichage (type, taille et couleur de police, fond d’écran, largeur de la page, etc…) mais en restant le plus simple possible. Certains ne proposent même pas de correction d’orthographe, par exemple.

Un logiciel (ou application – app – c’est plus dans l’ère du temps) connu pour cela, sous Mac (eh oui, encore lui): WriteRoom.

exemple:

WriteRoom: c’est…. simple!

Ah, un début de piste. En farfouinant, je suis tombé sur un clone gratuit équivalement PC: DarkRoom (original, non?).

Je n’ai pas retrouvé le site de l’auteur, mais une recherche sur Google le trouve sur différents sites (de mémoire, il faut le framework .Net 2 installé)

Pas mal, on commence à avoir des choses sympas, mais noir sur fond vert, il faut aller farfouiner les options pour changer ça.
Il en existe une plétore:

JdarkRoom : un clone de WriteRoom/DarkRoom. Je ne l’ai pas essayé
Emacs: disponible sous Windows et Linux (je ne sais pas sous Mac), possède un mode « plein écran ». Pas très joli en mode fenêtré…
FocusWriter: excellent, permet pleins de choses sympas et possède différents compteurs et statistiques
OmmWriter: très spécial, avec son ambiance « nous savons ce qu’il vous faut pour écrire », mais sympa (il existe une version gratuite et une payante)
etc… Il en existe beaucoup d’autres (comme WriteMonkey, par exemple).

Bref, voila déjà quelques outils pour commencer.

Lequel utilise-je ? Eh bien, une petite application sur Ipad qui s’appelle Daedelus.

Et pourquoi donc sur Ipad et pas sur PC?

J’ai testé tous ces produits mais je n’ai pas trouvé chaussure à mon pied (mon côté difficile), surtout pour un détail tout bête: un écran d’ordinateur est en format paysage.
Je me suis rendu compte que je trouvais ridicule de taper en paysage alors que naturellement, nous écrivons tous sur une feuille de papier en portrait! Direction l’apple store et 3€ plus tard, je me retrouve avec un éditeur dont la police, sa taille et ses couleurs, me vont parfaitement, en mode portrait et sur une tablette qui  pousse beaucoup moins au surf, jeux, etc… qu’un PC.
En prime, il est possible de synchroniser le tout sur un dropbox ou un serveur webdav local. C’est top! Je n’en ai pas essayé d’autre, mais celui-ci est vraiment bien fichu, avec correction orthographique (désactivable), des touches supplémentaires (tabulation par exemple), possibilité de balader le curseur de droite à gauche en tapotant sur les marges, réactivités des développeurs. Bref, ça fait plaisir.

Les usines à gaz

Un dernier mot sur des outils un peu à part. La grosse référence est un logiciel appelé Scrivener. Il s’agit d’une application permettant d’organiser son travail. Par exemple, écrire chapitre par chapitre son livre et mettre dans une section à part, ses personnages avec personnalité, taille, particularité, etc… Ce n’est pas indispensable, mais ça peut être pratique, surtout si on veut vérifier des détails ou du moins garder un certain contrôle sur ce qu’on fait. Cela peut aider, par exemple, à structurer un document, roman, doc technique, ou quoi que ce soit.
A l’issu de l’écriture, il est possible de « compiler » les pages, afin de sortir un récit avec présentation, numéro de pages, chapitres, parties, etc…

Scrivener, ici sur Mac

Dispo sur Mac et PC, la licence est un peu cher (compter 40$ avec les taxes).
A noter: une version d’évaluation de 30 jours est dispo sur leur site (http://www.literatureandlatte.com/scrivener.php )
Astuce: entre le code YADDO pour bénéficier de 25% de réduction (ou chercher « scrivener coupon code » sur Google).

Un outil complexe MAIS qui mérite à ce qu’on s’attarde à le comprendre tant il est complet. Malheureusement, pour certains, en anglais (la traduction de l’interface en Français n’est pas terminée), cela reste compréhensible. A noter les nombreux tutoriels youtube pour comprendre le produit (encore en anglais, je ne sais pas si les sous-titres sont disponibles).
Par ailleurs, il contient un éditeur plein écran, à la manière de iWork.

Enfin, si vous ne souhaitez pas payer, il existe un outil similaire, moins complexe mais pas mal: YWriter.
Disponible ici: http://www.spacejock.com/yWriter5.html

Pour conclure

Voici quelques outils qui vont vous permettre d’écrire en étant plus à l’aise. Je suis certain qu’être à l’aise et concentré permet d’être plus efficace (ceci n’engage que moi). D’ailleurs, ces éditeurs minimalistes ou à vocation de concentration peuvent être utilisé dans d’autres cadres d’écritures: un rapport au bureau, une lettre, etc… Payant ou gratuit, cela peut être un vrai plus.

Un dernier point: pour passer du texte « brut » à un texte « formaté », il y aura du travail à faire à posteriori. Dans mon cas, je bascule chaque chapitre de Daedelus dans Scrivener et, à l’issue d’une partie, je retravaille le tout. Oui, cela fait du travail en plus. Oui, cela pourrait être dispensé. Mais dans mon cas, je préfère opérer comme cela, du moins pour le moment.

J’espère que ces quelques références vous feront gagner du temps, car j’ai passé pas mal de temps à comparer, essayer et me planter. Ou peut être que vous trouverez ceci juste inutile 🙂

Ca continue!

Après avoir délaissé ce blog, je vais profiter des quelques nouvelles pour le déterrer.

Côté écriture

j’ai avancé (jamais assez vite à mon goût), puisque j’ai bientôt bouclé le 10è chapitre. Le but étant de découper le bouquin en plusieurs grandes parties, afin de le donner à mes beta-lecteurs. Bref, c’est du détail mais ça continue. L’idée de me fixer de plus petits objectifs (des parties) est moins flippant et permet de garder sa motivation.

Je vais sûrement faire un article sur différents aspects de l’écriture et les outils, ça pourra toujours donner des bases ou des idées à certains.

Côté Cameleon Oiler

Impeccable, rien à redire, je n’ai touché à rien depuis le montage. Juste vérifier que la chaîne est graissée et vérifier le niveau dans le tube-réservoir. Rien à dire sur la chaîne (mais je ne roule pas beaucoup), bref du tout bon.

 

Côté CAP

j’ai enfin repris le sport (il était temps, avec le poids que j’ai pris…), rien de spécial, sauf que je ne pense pas refaire de si tôt une épreuve, quelle qu’elle soit (bien que j’aimerai bien préparer des épreuves plus longues). Pas assez de temps avec toutes ces activités, il faut faire des choix…

Voila, c’est tout pour le moment, pas de résolution pour 2013, ça permet d’éviter de ne pas les tenir ^^
Ah, si, il faudrait que je fasse de nouveaux articles autour de la moto et plus particulièrement sur la première machine, car c’est un des articles les plus consultés sur ce blog!

 

Cameleon Oiler: 6 mois plus tard

MAJ : test vers le nouveau modèle ICI

bonjour à tous, un petit billet à double usage aujourd’hui.

La premier histoire de remettre un coup dans ce blog, car ça fait belle lurette que je n’y suis pas revenu.

La seconde, c’est concernant le Cameleon Oiler: au bout de 6 mois (mais pas tant de bornes que ça), je peux dire que j’en suis vraiment satisfait. La lubrification continue son bonhomme de chemin et tout fonctionne bien. Pas de mauvaise surprise, ni pour la chaîne, ni pour les températures basses (tout fonctionnait à -6°C).

N’oubliez pas de laver vos bécanes si ce n’est pas déjà fait, même s’il y a eu peu de neige et de sel/sable, ça peut pas faire de mal!

Montage d’un Cameleon Oiler

MAJ : test vers le nouveau modèle ICI

J’étais à la recherche d’un graisseur automatique. Plusieurs existent, chacun avec leur spécificité: Pro-oiler, Scott-oiler et Cameleon Oiler. Il en existe d’autres (ou certains le fabriquent eux-mêmes) mais je me suis beaucoup renseigné sur chacun de ces trois-là. Le Cameleon Oiler a retenu mon attention, car :

  • Il se branche facilement à la moto (uniquement un 12V après contact est nécessaire)
  • Il n’y a pas besoin de percer le bras oscillant (rédhibitoire pour moi)
  • Le montage est relativement aisé
  • évite la corvée de nettoyage/lubrification
  • Permet un nettoyage/lubrification très régulier (toutes les 3mn45 exactement)
  • [censé] augmenter la durée de vie du kit chaîne (j’expliquerai le « censé » par la suite)
  • le prix (c’est un des moins chers)
Le produit fonctionne comme suit: Un réservoir (sous forme d’un tube) d’huile fine est régulièrement pompé pour injecter une certaine quantité de celle-ci directement sur les rouleaux de la chaîne. L’huile présente l’avantage de nettoyer la chaîne et de lubrifier: injecté régulièrement de manière automatique (par le Cameleon Oiler), il n’y a plus de contrainte de le faire très régulièrement.
En effet, lubrifier à l’huile est idéal car cela empêche l’accumulation de poussières et autres cochonneries qui transforme le tout en pâte abrasive (si vous vous demandez pourquoi on nettoie la chaine de temps à autre…). Le revers de la médaille, c’est qu’il faut relubrifier très souvent avec l’huile (surtout sous la pluie…).  Le Cameleon vient donc palier cette corvée: en prime, l’huile permet de nettoyer la chaine automatiquement.
voici un tableau illustrant la fréquence de lubrification:
Bref, j’ai donc commandé directement le kit au Canada (je croyais que cela provenait d’Angleterre). Dix jours plus tard, un petit colis arrive. Voici un descriptif du kit

le colis complet

kit complet
contient:

Le boitier électronique a.k.a. le Cameleon Oiler lui-même (étanche et bien lourd qui inspire confiance)
la deuxième partie du tube acheminant l’huile (en forme d’oval)
12 colliers rilsans
3 pattes de fixation avec ses vis auto-perçantes (me semble-t-il)
2 fiches voleuses
1 notice de montage
1 dépliant publicitaire
2 autocollants « Cameleon Oiler »

Le tube rigide menant à la chaine (la dernière partie)

Note: ne pas défaire la petite boucle

Détail du raccord avec le tube flexible (allant vers le boitier électronique)

Détail sur la sortie du tuble (qui amène l’huile à la chaine)

note : la tige est pleine,cela est normal. Le caoutchouc noir, l’entourant, étant lâche, l’huile va s’écouler autour de la tige (et comme c’est de l’huile, pas de soucis pour la rouille). La tige permet une fixation ferme, en fonction de son besoin. Les dimensions sont (relevées moi-même, sur MON kit, donc sujet à erreur ou autres changements indépendant de ma volonté):

  • Longueur total : 70 cm
  • diamètre extérieur du tube en caoutchouc noir : 6mm
  • Diamètre intérieur du tube en caoutchouc noir : 4mm
  • Diamètre de la tige en métal : 3mm

Attention : ne pas trop écraser le tube en caoutchouc sous peine de former un bouchon ou diminuer le débit

le boitier électronique:

Note: le câblage est déjà préparé. 

La connexion électrique « nue » (on peut souder ou utiliser les fiches voleuses pour raccorder au 12V)

note : oui rien d’extraordinaire, ce sont deux fils quoi 🙂

La bouteille d’huile à utiliser avec le Cameleon Oiler (et uniquement celle-ci, sinon la garantie saute)

Détail sur le tube servant de réservoir

Note: noter le petit trou afin que l’huile tombe correctement dans le boitier électronique par gravité. Ne pas le boucher…

Vue dépliée du tube servant de réservoir (très pratique pour caser dans les carénages)

note : le tube fait 90 cm de long (mesuré par mes soins)

Une des trois pattes de fixation

Une des trois vis allant avec les pattes (visiblement auto-perçante/taraudante)

Note: je ne m’en servirai pas, hors de question de percer le bras oscillant. C’est une empreinte carré

Une des deux fiches voleuses

Détail sur le boitier électronique

  • (première photo) tube d’alimentation et LED d’indication
  • (deuxième photo)   bouton de réglage d’ouverture, alimentation électrique (en haut) et durite qui va envoyer l’huile vers la chaine (première partie)

Implantation

Sur 600 Hornet, le cadre ne permet pas de l’attacher à l’extérieur, comme on peut le voir souvent sur internet.

J’ai vu le montage sur le forum de HorneTeam, je pique donc l’idée

L’espace est très confiné sous la selle du Hornet, il faut donc faire au mieux. Le boitier sera donc accroché au moyen de colliers Rilsans sur un faisceau de câbles: cela suffit. Le tube (réservoir d’huile) passera sous la barre en ferraille (pas de pincement), à côté du bouchon de liquide de refroidissement et remontera complètement dans le carénage, sur le côté gauche de la moto. Ne voulant pas couper le tube (si je change de moto, je veux conserver le maximum possible), je ne le remplirai pas au max, mais jusqu’au niveau de la poignée passager: eh oui, sinon, par gravité, cela va retomber par le bouchon troué…

Un peu plus près

On démonte madame pour accéder aux fils de plaque et de stop (pour récupérer le 12V après contact)

Vue sur l’alimentation d’une des deux ampoules de stop/plaque

note: fil brun: +12V; fil jaune et vert: masse

On fixe le boitier au faisceau et l’alimentation du Cameleon Oiler passe également dedans

Suite du cheminement

Suite…

Et l’arrivée à l’alimentation (le câble noir, qui arrive du coin supérieur gauche)

Connexion avec les fiches voleuses (montage temporaire, je souderai plus tard avec de la gaine rétractable, c’est plus fiable)

Note: prendre son temps pour monter les fiches voleuses, s’aider d’une pince si besoin

On passe ensuite le flexible sortant du boitier, qui ira se connecter sur le tube rigide (sur la photo, je l’ai déjà connecté)

Note: la boucle est présente pour laisser du débattement avec le bras oscillant et pour réutilisation ultérieure. C’est ce qu’avait fait le membre du forum HorneTeam, donc je suis quasi-sûr que ça ne posera pas de problème

Le passage que j’avais décidé de mon tube rigide est nickel: j’ai utilisé les vis de mon pare-chaine et c’est juste pile-poil avec la platine du cale-pied (NB: je pourrai agrandir les trous des fixations, de manière à reserrer plus sérieusement car là ça dépasse un peu quand même).

Afin de préserver la longueur d’origine, je fais un demi-tour derrière le pare-chaîne, puis le tube plonge à côté de la couronne (un collier pince le câble légèrement, ce dernier ne peut donc pas « sauter » sur la couronne). Enfin, le tube est plié  de manière à amener juste au-dessus de la chaine, au plus proche des 2cm de la jonction chaîne/couronne (comme conseillé sur le site)

Note: j’ai démonté la platine du cale-pied sinon impossible de démonter la vis de gauche du pare-chaîne
Note bis: le collier au milieu est présent juste pour éviter que le tube ne se ballade de droite à gauche, il n’est pas serré très fort (mais suffisamment pour que cela ne bouge pas)
Astuces:

  • réfléchir au cheminement avant la poste et aidez-vous d’une pince 
  • Pour avoir un peu galéré, essayer de plier autant que possible AVANT de placer le tube (par exemple, s’aider d’un mètre)
  • Avant de tout brancher, placer son doigt à la sortie du tube et souffler à l’entrée (voir si l’air passe, histoire de pas avoir à tout démonter après, quand c’est rempli d’ huile…)

 

Détail

Remontage de la platine

Note: le montage est assez discret, avec le flash, c’ests très visible, mais en vrai, ça va

Vue arrière

Vue de dessous la chaîne (la sortie du tube est visible sur le 2è espace, à partir de la gauche)

Une autre vue de l’arrière

Encore une autre vue

Vue sous la couronne (le câble ne touche nul part c’est un effet de perspective)

Le montage m’a pris un peu plus de 2h, le temps de réfléchir et essayer de poser ça le mieux possible. J’ai surtout galéré avec les fiches voleuses (m’y suis mal pris). Quand tout est remonté et qu’il faut remplir le tube d’huile, utilisez un petit entonnoir ou si comme moi y’a rien, prenez un petit bout de papier, roulé en cône, ça marche très bien.

L’huile est très visqueuse, c’est assez étonnant.

Une fois le tout monté, il faut programmer le boitier. C’est très simple, tout est ici:

http://www.youtube.com/watch?v=bB6dVWttVQ8

(lire les textes à partir de 1’15)

Il faut laisser le temps au système d’amorcer l’intégralité du tube. Le temps est variable, certains mettent une heure en fonctionnement, en programmant 30 secondes de temps d’ouverture (j’ai vu pour d’autre 100 kilomètres, mais comme c’est un timer, la distance importe peu).

Dans mon cas perso, je n’avais rien au bout de 30 minutes et 10 km de route (programmé à 30 secondes), mais de l’huile est présente à la jonction entre le tube souple et rigide: ça ne devrait pas tarder. Si l’huile ne coule pas assez ou pas, c’est qu’il y a un problème dans le cheminement de mon tube (démontage à prévoir dans ce cas pour refaire le cheminement…). J’imagine qu’en fonction du cheminement, c’est plus ou moins long (longueur, montées et descentes).

Pour vérifier que le tube n’est pas malmené, une fois que l’huile coule, contact allumé, il suffit d’attendre que le boitier « ouvre » pour vérifier l’huile qui en sort.

Ce système simplifie les choses mais:

  • Il faut quand même vérifier l’état de la chaine (et surtout la lubrification)
  • Il faut vérifier de temps à autre le niveau d’huile pour chaine
  • Il faut agir sur le temps d’ouverture de la pompe en fonction de la conduite et du temps (pluie, froid, etc…)
 Pour terminer, je dois avouer que le montage est assez aisé, il faut bricoler un peu. L’avantage est qu’il est peu intrusif, ça éviter de trop couper le circuit, de percer le bras oscillant  ou de débourser plus de 250€… Certes le système est un « timer » assez basique (comparé au scottoiler e-système ou pro-oiler) et il faut changer la programmation si besoin, mais au moins la lubrification est fréquente et propre et le procédé vraiment pas contraignant (en quelques secondes, c’est fait). Le kit est soigné, les pièces inspirent confiance et le tout est garantie 3 ans.
Ce qui m’a un peu déçu, c’est le tube de réservoir qui est trop plié (cela créé des pincements, je trouve ça un peu dommage), ainsi que le tube rigide. Sinon, c’est du tout bon.
Je ferai un retour au fur et à mesure. Là j’attends que l’huile arrive en sortie du tube rigide, je vérifie que la quantité d’huile éjectée correspond (certains ont eu des soucis) et je vais nettoyer ma chaîne pour virer la graisse actuelle.
J’ai oublié quelques photos (genre la moto, une fois tout monté), mais je posterai d’autres photos par la suite 🙂

Mise à jour

Après environ une heure/une heure trente d’utilisation (20/30 kilomètres en ville), l’huile a commencé à couler par le flexible, côté chaîne. J’ai retrouvé de l’huile sur ma jante, comme prévu. J’ai réduis alors à 10  puis 9 secondes le temps d’ouverture mais de l’huile est toujours présente sur la jante: j’ai baissé ce matin à 6 secondes… J’ai également enlevé le collier sur le bras oscillant mais je pense le remettre pour  bloquer le flexible une bonne fois pour toute (le montage ne bouge pas mais si j’appuis, la sortie tu tube bouge un peu et ça me plait moyen).

Le montage actuel:

Détail sur la sortie du tube:

note: il me parait un peu haut, non?

un autre détail (vu à travers un maillon, au-dessus; bien en face non? 🙂 ):

vue de côté:

Après une semaine, la chaine est toujours bien lubrifiée. Je diminue progressivement afin de trouver le bon réglage, mais jusqu’à présent, je ne fais que diminuer!

Mise à jour du 20/09:

J’ai redémonté le tube afin de l’amener jusqu’à la chaine, c’est maintenant beaucoup plus proche (la graisse devrait donc bien tomber sur la chaine):

c’est déjà plus proche

Post-mortem: plateau

Voila quelques temps que je voulais revenir sur le (satané) plateau, après l’avoir passé… et d’avoir pu cogiter après l’avoir eu.

Pour l’anecdote, j’ai commencé à écrire ce billet en aout dernier! 🙂

 

votre pire cauchemar sur le plateau

 

Le plateau est vraiment le gros morceau du permis A. Il combine 2 spécialités, à savoir le lent et l’allure normal, mais également du bachôtage, avec les fiches et les vérifs. Des choses bien différentes, qui occupent énormément et où se demande souvent comment on va faire pour se dépatouiller.

Chapitre 1: le lent

Le lent est spécial, car il faut réussir à  déplacer son véhicule sur des parcours sinueux, à allure réduite (sûrement censé représenter un parcours entre des voitures ou autre truc du genre, je n’ai jamais vraiment bien saisi mais bref). C’est ce qui m’a donné le plus de mal, car il faut savoir anticiper, prendre en compte le poids, la longueur et le comportement de la moto. Tout ça en même temps. Mais il y a un truc… Enfin, en fait, plusieurs, mais il y en a un qui marche et qui aide beaucoup. J’y reviens 🙂

Cela parait simple et compliqué à la fois et ça l’est! Pourquoi? eh bien parce que si vous n’avez pas le feeling de la machine, on galère. Sur la selle, on a l’impression de faire des manipulations de folie, alors qu’en fait, bein, on bouge pas tant que ça. Il y a 4 parcours, plus ou moins délicat, mais c’est toujours un peu la même chose en fait. Le principe est d’anticiper et de prendre large les cônes. Mais souvent, ça ne suffit pas, il y a un truc assez facile à faire et à retenir.

LE truc qui permet de se dépétrer pour le lent: observer le piquet/cône extérieur et braquer le guidon dès qu’il arrive à l’aplomb du cône intérieur. A ce moment, fixer le piquet/cône suivante en braquant rapidement le guidon (rappel: on tire le guidon!). Bien sûr, moduler en fonction de la moto, se pencher (important) et être mobile sur le véhicule. Et enfin, ne pas se crisper, pointes des pieds sur les cale-pieds et on respiiiiire.

Voila, c’est aussi con que ça et c’est très efficace. En tous cas, ça a été très efficace pour moi… Le reste, c’est de la pratique, on laisse le cerveau au vestiaire et on fait tout au feeling…

Une petite subtilité à ne pas négliger: le duo. C’est très spécial, il ne faut surtout pas le négliger. J’étais très à l’aise en roulant normalement mais une catastrophe sur les lents… Là, je n’ai pas vraiment de conseils à donner…

 

Chapitre 2: le rapide

La partie où j’étais le plus à l’aise. Premier conseil tout bête: si on rentre par la droite dans le slalom, on sort du même côté au retour… Tout bête mais ça évite de trop réfléchier.

Deuxième conseil sujet à controverse: le demi-tour. Il semble que d’une auto-école à une autre, on ne le fasse pas passer de la même manière. Chez Monneret, pas de contre-braquage, mais on accompagne la machine dans le demi-tour et on approche le visage du guidon (côté intérieur du virage). C’est très spécial et j’y mis du temps à trouver le truc secret:

1) en sortant du slalom, on ralentit au frein moteur pour passer aux alentours de 20 km/h (ne pas regarder le compteur, il faut que ça se fasse au feeling voire au son…)

2) la tête se déplace au niveau de la main et c’est ça l’élément déclencheur: inconsciemment, vous tirerez sur le guidon et tout se fait tout seul!

Bien sûr, on regarde le plot et en sortant on relève la tête pour regarder le plus loin possible l’arrivée: le regard guide la moto. Avec la vitesse, pas besoin de remettre les gazs. Si on ne va pas assez vite, on peut ouvrir légèrement les gazs. Méfiance, sinon c’est le tout droit assuré et le vol plané… Normalement, pas besoin, mais je n’y arrivais pas sans réouvrir les gazs en sortie du demi-tour…

Pour ma part et pour avoir vu d’autres auto-école à l’oeuvre, je trouve cette méthode bien plus efficace…

Pour le reste, rien de méchant, c’est de la pratique et du feeling. Mais bon, encore une fois, le rapide a été beaucoup plus simple pour moi que le lent, assurément…

Evidemment, lors du lent, ce n’est pas toujours facile: les moniteurs y vont un peu tous de leurs conseils, on est parfois submergé par toutes les informations et tous les tracés différents, le feeling (nouveau) avec la moto, la pluie, etc… c’est normal de se sentir submergé (sauf cas exceptionnels, ceux qui déchirent tout 🙂 ). Après avoir passé environ 28h sur le plateau, j’étais vraiment soulagé de m’être débarassé des cônes! Et il parait que j’étais dans la bonne moyenne!

Ah, last but not least: ne pas négliger les fiches! C’est vraiment dommage de se faire recaler pour celles-ci alors que les examinateurs ne sont pas là pour enfoncer les gens.