et maintenant ?

Cela fait quelques temps que je n’ai pas posté. Enfin si, mais pour ce que je fais.

Eh bien, je ne fais pas grand chose. Bon, j’ai repris la course à pied, ça fait plaisir d’y retourner.

J’ai dépassé les 400 km, d’ailleurs. Je n’en tire aucune fierté, juste que je trouve ça rigolo, ces statistiques.

 

Jour J

Jeudi 23 Septembre – jour d’examen avec Antoine – distance: environ 13 km

Aujourd’hui c’est le grand jour. J’ai rendez-vous à 12h30 pour mon examen à Villacoublay. J’arrive et je croise Tony, avec qui j’ai roulé la veille et qui passe son exam le même jour. Je m’apperçois que je ne suis pas dans le même groupe que lui, car il va vers Gennevillier. Je laisse donc le groupe partir avec Cédric et je m’installe près d’un jeune, David. Rapidement, nous nous appercevons que nous passerons l’examen ensemble. Bizarrement, la moto école est plutôt vide: 2 personnes tournent sur le lent puis vers le rapide. Le ciel est sombre, les nuages s’amoncèlent doucement. Cela ne présage rien de bon, la pluie semble arriver.

Antoine arrive, nous brief rapidement. Ca va très vite, car nous ne sommes que 3 à passer à Villacoublay, ce qui m’arrange (c’est plus rapide pour faire passer tout le monde 🙂 ). Nous partons à 2 motos, ce qui est plutôt cool, car nous avons chacun une moto et Antoine ferme le convois, Sony, le dernier élève, nous attends sur place. Direction le pont de Sèvres, puis demi-tour en-dessous, remontée sur la 118 (la pluie commence à tomber…), direction ZA Villacoublay et.. ah bah on y est. C’est beaucoup mieux que Gennevillier!  La pluie s’arrête.

Durant la matinée, j’étais assez nerveux car en plus de l’exam lui-même, je me demandais si l’examinateur serait présent (avec les grêves sur les réformes des retraites). Nous garons les véhicules, discutons, Sony arrive. Puis rapidement, c’est l’examinateur qui se présente. Petit débrief sur fond de tonnerre lointain, l’examinateur nous donne les consignes d’usage. Il insiste bien qu’il n’est pas là pour nous piéger et qu’il ne faut pas se mettre en danger, en donnant l’exemple de se tromper de route, mais de continuer même si l’erreur de direction est présente. Cela n’étant pas un motif d’ajournement, cela peut le devenir en cas de situation dangereuse si on tente par tous les moyens de revenir sur le chemin initialement indiqué. Puis la question fatidique: « qui commence? ». Je n’en peux plus d’attendre, je sais que poireauter dans la voiture sera pire, je prends les devants et je commence donc. Radio ok, équipement ok (j’ai enfilé mon pantalon de pluie au passage), réglage des rétros ok… on est parti…

Nous sortons de la zone de plateau et déjà une voiture se présente au loin. J’ai le temps de passer, ok je me lance et là à la radio « vous nous attendrez au rond-point ». Ouf, pas de remarque sur l’initiative: à mon sens, j’avais largement le temps de passer, tout en prenant compte de la route mouillée. D’ailleurs j’ai un trou de mémoire, je ne sais plus s’il a plu pendant mon exam, bref… Je roule doucement, des voitures me collent au derche. J’arrive au rond point, prend la première sortie, me laisse dépasser et… ah… euh… « c’est bon monsieur, vous pouvez rouler ». Ouf… J’entame donc direction Bièvres. Je connais cette route car je l’ai prise 2 ou 3 fois en cours et je m’attends aux virages (qui tournent vraiment bien par moment et sur route pourrie), tout  en me demandant « merde, j’emmanche à quelle vitesse ». Car le panneau indique une fin d’agglomération. Donc 90 km/h. Mais j’ai un doute si c’est 70. Et la route est mouillée, donc normalement 80, mais il a pas plu depuis longtemps, donc route grasse… « Ca commence bien », je me dis. Je fais donc la même chose que la veille: je décide d’une allure batarde et si j’ai le droit à un commentaire du style « monsieur, attention à l’allure », je sais qu’il faudra accélérer jusque 80, au moins :p Mais l’examinateur ne dit rien. La route est sinueuse, je négocie les virage comme appris pour les courbes: virage à gauche, j’adapte ma vitesse, colle du côté du bord droit et tend vers la tangente et réaccélération (gentille) avec une vue en sortie de virage.

Nous continuons les virolos, puis on tourne à gauche, vers Bièvres. Traversée de la ville gentiment, direction la n118 (un beau cédez-le-passage, au passage :)). Je suis content car je connais très bien ces coins là, pour les avoir fait et refait en voiture et vélo! Puis direction Massy. Ici aussi, je connais très bien… Je me cale à 70 sur la n444 (je crois…) et une bagnole tente de me dépasser (péniblement…) dans la fin de côte. J’accélère un peu car je ne voulais pas que le mec se rabatte sur moi (petit instant d’hésitation, j’attends la réprimande dans la radio mais rien…) et me range au milieu, après les contrôles d’usage. Sortie à Igny, puis Massy (sortie d’un stop dynamique, encore une fois, mais en sécurité), et on arrive derrière le parc de Vilgénis: je connais tous ces endroits très bien et je sais où sont les pièges! Bref, je reste concentré pour ne pas me planter. D’ailleurs, je me suis rendu compte que tant qu’on était concentré, le stress s’envole.

Je passe le grand rond point à côté du Parc de Vilgénis et direction Antony. Je cale ma vitesse à 50, le fazer ronronne gentiment. Pas de surprise là encore. Je me demande encore et encore « mais quand est-ce qu’on va sur l’autoroute, y’a pas d’accès par là »…
Massy-Vilaine, on fait un 3/4 de rond-point et on sort puis on m’indique de rentrer sur un parking. « Déjà fini », me demande-je. Mais on me demande de faire un 1/2 tour et je repars. Encore un stop. Là, je dois avouer que je me suis demandé s’il ne voulait pas vérifier que je partais trop à l’arrache des stops. D’un autre côté, pas de reproche. Bref, je laisse courir et je regarde ma gauche: la vue est bloquée par une longue ligne de gros arbres… nice… Je sors tout doucement, tout se passe bien, retour sur le grand rond-point, direction Antony puis direction Chatenay: je sais même par où passer avant de voir les panneaux :p

longue ligne droite avec ralentisseurs (limité à 30), puis nous nous garons: « coupez le contact, monsieur ». Je m’exécute et enlève tout mon barda (et y’en a avec les gilets de moto école, radio, casque, pantalon, veste, dorsale, etc…). David prends ma place.

Je ne vais pas commenter le passage de mes 2 camarades de fortune. De toutes façons, j’avais l’esprit complètement ailleurs, beaucoup plus léger. Aucun commentaire négatif, tout s’est bien passé, on verra le verdict. Je me laisse donc transporter et nous repartons à notre point de départ.

Victoire, c’est un carton plein: 3 reçus sur 3 présentés! Nous repartons vers la moto école, le coeur léger (mais toujours sous la surveillance du moniteur :p). Ironie du sort: ceux partis à Gennevillier n’ont pas pu passer leur exam! J’ai eu encore une fois un sacré coup de bol…

Voila une aventure qui s’achève. Bien sûr, d’autres vont commencer, mais le permis est fini. Ca fait bizarre de se dire que je ne retournerai pas en cours (enfin, quoique…), après plus de 4 mois à fond dans ce permis. Dans l’ensemble, je ne me plains pas, car tout s’est fait assez rapidement, j’ai tout eu du premier coup et la formation a été très intéressante. Je ne regrette pas du tout mon choix de moto-école, et si cela n’a pas été rose tout le temps, dans l’ensemble ça s’est très bien passé. L’équipe est vraiment agréable et pro, chacun a son propre caractère. Même si j’avais déjà dis que changer de moniteur pouvait induire une incompréhension pour l’élève, je dois avouer que cela ne pas trop géné. En revanche, il est indispensable de savoir prendre du recul et de discuter de ses difficultés. Pour ma part, mon collègue Léon m’a énormément aidé pour le plateau (et pourtant, il n’était pas là pendant mes cours).

Voila le trajet que j’ai emprunté:

Pour l’anecdote, j’ai passé 10 rond-points, tu m’étonnes que j’en avais marre!!!!

Un grand merci pour tous ceux qui m’ont aidé, conseillé, supporté et lu. Merci à ma femme qui m’a aidé et écouté , à mes collègues qui m’ont conseillés, aux moniteurs bien sûr, tous ceux avec qui j’ai pu échanger (conseils et points de vues) et à tous ceux que j’ai pu oublier. Un grand merci à Bertrand pour les photos 😉 D’ailleurs, désolé, je n’ai eu ton message que ce soir, le répondeur ayant encore cafouillé…

A bientôt pour d’autres aventures, V à tous et prudence sur la route!

Cours de circu 7 et exam blanc

Mercredi 22 Septembre, 10h-12h – Cours avec Nico – 60 km environ

Aujourd’hui, répétition d’exam. Vu le pétard mouillé de la semaine dernière, je recommence donc une scéance de dernière ligne droite. Je retrouve un bonhomme avec qui j’ai passé mon plateau. Rigolo cette coincidence car nous passons l’exam ensemble…

Bref nous nous équipons: gilet, radio, casque et gants, puis direction un fazer chacun. Nous attendons Nico puis il nous rejoint et nous demande si on veut faire 3 examens blancs ou un cours normal. Nous décidons un exam par personne et nous élançons. Celui qui passe l’exam blanc est devant la voiture, les 2 autres suivent. Nous partons, je ferme la route.

Pour le coup, je ne vais pas parler du parcours des autres. Après tout, ce n’est pas à moi de reporter ce qu’ils ont fait ou non. Bref, les kilomètres passent, nous suivons. C’est déjà un peu plus sympa: on ne zyeute pas ce qu’on fait :p Bref, nous passons par l’A13, Versailles, etc… et arrive mon tour. Plein d’essence et on y va…

Je connais le coin, pour y avoir déjà conduit. Je suis très concentré, notamment sur mes contrôles, vu que Nico m’avait indiqué la semaine passée que ceux-ci n’étaient pas assez marqués. Les premiers kilomètres passent, les instructions défilent mais pas de reproche. Ouf… Arrive une voie d’insertion où 2 véhicules m’empêchent de prendre correctement de la vitesse. Je m’insère derrière la dernière voiture, dépassement, et hop on continue. Rapidement, on sort, direction Jouy-en-josas. Bon, ok…. je m’execute et Nico me demande de reprendre de suite l’A86: ok, j’ai compris, l’insertion n’allait pas la fois d’avant… J’arrive à hauteur d’une twingo à 90km/h. Sans trop réfléchir, je descends un rapport et hop, on s’envole à 110 pour s’insérer, nickel! Evidemment, tout ça ne dure que quelques secondes. Pas de reproche dans l’oreillette, ouf, c’est tout bon.

La suite se passe plutôt bien, hormis une fois où on me reprend pour les distances de sécurité puis 2 fois car je ne me suis pas inséré entre 2 camions à droite (il y avait la place pour se rabattre avec les distances de sécu mais le fait de retourner à droite, rester quelques secondes à droite puis redoubler me paraissait un peu nazer). Bref, on me fait la remarque, mais étant déjà trop près, je n’essaye pas d’aller derrière.

Nous sortons, nous garons et c’est déjà fini. Verdict: ça va. Ouf de soulagement dans ma tête… Pas de reproche sur les contrôles et dans l’ensemble ça va et rien d’éliminatoire. Concentration demain, ça devrait le faire.

Nous continuons et faisons un tour du côté de Bièvres (petite frayeur dans une sortie de N118, où ça passe de 90 à 70 dans un virage, nice…). Sur le chemin du retour, Nico me demande pourquoi je ne fais pas mon contrôle. Rebelote. Du coup, je lui fait un contrôle angle-mort en me tournant bien comme il faut: ok, c’est bon, il a bien compris que ce n’était que temporaire. Pour le coup, mes contrôles angles mort quand je tourne les yeux (en temps normal) lui paraissent être un contrôle rétro. Je comprends mieux les remarques de la semaine dernière…

Voila, nous  rentrons, je suis bien fatigué mais content. Allez, ultime ligne droite demain!

cours 6 de circulation et examen…?

Cours n°6 avec Nico  10h-12h – mardi 14 septembre – environ 60 km

Dernier cours avant l’examen. Je suis un peu nerveux, j’espère que tout se passera bien, histoire de me rassurer (ce qui me rappele le plateau 🙂 ). Bref nous partons tous en file indienne, moi en premier, direction Boulognes (les quais), puis l’A13. Comme d ‘habitude, ce n’est pas toujours une sinécure. Je pars en tête et me retrouve plusieurs fois seul et je dois me laisser dépasser (soit, je n’ai pas de problème avec ça :P). Nous prenons la direction de l’A13, aucun soucis dans l’oreillette. Accélération, insertion nickel, nous nous lançons sur l’autoroute (assez chargée). Il ne fait pas si froid que ça mais à 110-130, ça caille à travers un jean (je regrette de ne pas avoir mis mon pantalon de pluie). Bref nous continuons, j’essaye de profiter au maximum de la vitesse et accélération de la moto, de changer de voie sans torpiller et etc etc… bref de ne pas refaire d’erreur. Direction Versailles-Satory (ok…). Et heureusement que c’est longuement indiqué, car ce qui devait arriver arriva: plus personne dans les rétros! A 130 sur l’A13, je me range à 100 à droite, je n’entends plus rien dans l’oreillette… J’attends et enfin, j’entends Nico. Nous poursuivons et nous nous arrêtons en ville faire une pause.

Petit débrief rapide, aucune remarque pour moi (ouf).  Bon, il ne m’a pas beaucoup vu non plus aussi…. Nous repartons 5 minutes plus tard, où je passe 3è. Nous continuons dans le coin de St Quentin, versailles & co. Tout se passe bien hormis un changement de file un peu trop alambiqué et je me fais reprendre. Nous continuons par l’Autoroute où je me fais reprendre pour une bricole (rabattement trop court pour laisser passer un camarade). Direction Clamart, où nous continuons vers la ville (petite remarque pour un rabattement à droite trop long – mais je pensais avoir vu une voiture dans mon angle mort, bref…).

Dans l’ensemble ça va pas trop mal, nous retournons à Meudon. Nico nous fait un petit débrief et me dit que je fais pas mes contrôles. Là j’ai été assez déçu, car je saisque je fais mes contrôles. J’essaye d’argumenter mais… ça passe pas. J’en déduis que je ne fais pas mes contrôles de manière assez affirmée (surtout sur les Fazer S, où les rétros sont plutôt bien foutus où il n’y a justement pas besoin de beaucoup de bouger la tête pour contrôler…). Bon, ok, je prends en note et j’exagèrerai pour le lendemain…

Mercredi 15 septembre – 5h45

Me voila prêt  pour partir. J’ai tout mon barda (enfin sauf mon livret, oublié la veille à l’auto-école…) et je sors dans la nuit noire sous une pluie battante. Je prends la voiture, ne sachant pas si j’allais trouver porte close au plateau, là où j’ai rendez-vous. La radio crache des watt avec du Snot (eh oui…) où je ne suis pas tellement tendu, étant malade avec une belle crêve. A défaut d’être en pleine forme, je suis au moins pas trop tendu. Mais ça va…

Je me pointe à l’entrée, qui est ouverte. Je  croise Cédric, qui prépare tout le matériel. Je rentre  dans le bureau, où je croise un élève avec qui j’ai fait le cours de la veille. Cédric passe en revu les dossiers et… « bah…vincent, t’es pas dans le lot toi! »

moi: « ?!?! »

Petite discussion où on découvre rapidement que c’est un « petit » soucis administratif. Cédric cherche et me trouve une date très rapidement. Ce sera le jeudi 23. ok, je prends. Un peu déçu, je laisse tout le monde et retourne à la voiture. Dire que j’étais prêt à emmener la voiture de nuit, sous la pluie! Mais bon, rien de dramatique, ça peut arriver. Prochain cours: Mercredi 22 septembre

Cours de circulation 5

Vendredi 3 septembre – Cours avec Antoine (environ 70 km)

Aujourd’hui, cours avec Antoine. Nous nous équipons et direction la 118. Nous passons par Issy-les-Moulineaux, Meudon, Meudon la forêt, centre commercial V2 (sisi :p) et direction l’A86.  Tout se passe bien, mais comme la fois précédente, j’ai quelques difficultées à prendre l’initiative de changer de voie. Je suppose que c’est à cause du short que j’ai taillé la veille à une New Bettle. Nous plafonnons à 90 et Antoine nous dépasse à 110 sur la voie de gauche: la loose…

J’en profite pour glisser que je trouve assez perturbant le fait de conduire sous tutelle d’un moniteur derrière. Pas que j’ai peur, mais juste que cela fausse un peu les prises de décisions. Exemple typique constaté la veille: on va pour enfin changer de file  et là « on sort à droite ». Bref, je suppose que c’est normal, car malgré les 10 CV de mon YBR, je sais quand je peux ou ne peux pas doubler (et avec ça, y’a intérêt à savoir quand on peut doubler quand on plafonne à 110…).

Nous continuons, je me lance un peu plus et… plus personne derrière! Bon, situation inverse, ok… j’entends Antoine à la radio m’indiquant de sortir à la prochaine sortie si j’entends le message et si il n’est pas  trop tard (ok, ça fait beaucoup de « si »). Coup de pot, je suis pile-poil juste avant la sortie, je sors. « Prends la première sortie et, ah, je te vois, c’est bon, on arrive ».

Ouf… Nous continuons donc en ville, voie rapide, nous changeons de voies, etc…  Dans l’ensemble tout se passe bien, pas de reproche et sur voies rapides, plus trop de soucis. La route est un peu chargée mais pas trop, c’est pas mal pour rouler et se mettre en exercice.

Nous rentrons, gentimment. Retour au bureau, petit débrief et puis « bon, on va chercher une date? ».

Nous calons donc une date au 15 septembre et la dernière scéance (des 12h obligatoires) le 14 septembre.

Dans l’ensemble, ça va bien, les changements de voies ne sont plus « torpillés » et il faut juste que je fasse attention à l’allure et à la prise de décision. Mais pendant l’examen, je serai seul, donc il y a de fortes chances que je suis un peu plus à l’aise (paradoxalement, pendant un examen).

Cours de circulation 4

Jeudi 2 Septembre – cours avec André (50 km)

Aujourd’hui, cours avec André. C’est la première fois que j’ai cours avec lui et c’est un sacré personnage! Volubile et chevronné (vu les années de route derrière lui) on sent bien qu’il veut faire partager ses expériences de motard avec les élèves. Mais il est aussi exigeant (pour la bonne cause), je savais que cette leçon allait être spéciale, notamment car nous avions cours de 17h à 19h. C’est la rentrée, il y a du monde, mais je voulais le faire car on peut être amené à rouler n’importe quand, n’est-ce-pas?

et bonne route...

Nous partons donc sur la 118, traversons le pont de Sèvres, puis nous rentrons dans Boulogne. Nous faisons les petites rues avec feux, passage piétons, etc… Puis demi-tour et direction l’A13. L’autoroute est chargée et je suis hésitant pour changer de voie. Quand l’occasion se présente enfin « on sort ». Argh… radio « mais qu’est-ce que tu fais??? ». Retour sur la voie de droite, puis sortie. Deuxième piège: « tu as 2 voies, prend celle de gauche qui est libre! ». Re-argh…

Nous continuons dans le secteur (je n’ai aucune idée où, mais dans les environs de rocquencourt et proche de l’intersection de l’A12-13), ville, où ça se passe plutôt bien (rond-points, stop, priorités, etc…). Nous passons par des petits bleds, là encore ça va. Nous changeons de place une nouvelle fois et je me retrouve en 3è position. Nous continuons sur des voies rapides. Et là le déluge commence. Pour faire simple, j’ai pris la mauvaise habitude d’appuyer en contre-braquage pour changer de voie. Ce qui fait que je fais des changements de voie trop rapide (des « changements de voies de pilote de chasse » XD) et pour lesquels je n’étais pas très à l’aise (j’y reviendrai). En même temps, je suis très nerveux. Non pas parce que j’ai peur de l’environnement et de la circulation, mais car je doute par moment de l’interprétation des indications données par radio et dans la précipitation (que je créé tout seul), c’est pas top (j’ai à moiti coupé la route à une voiture sur la voie de gauche qui roulait, mais pas assez… enfin bref). J’essaye de comprendre (eh oui, y’a pas de retours avec les radios) et d’affiner les changements de voies. Ironiquement (mais sans surprise), les changements de voies (et dépassements) sont plus cools et plus rassurants. Ca a l’air pas mal, heureusement d’ailleurs…

Nous rentrons par l’A13 bien chargé. Dernière boulette: j’arrive trop vite à l’entrée d’un virage (voir la fiche où l’on parle de « l’impression de rouler vite et doucement »…).  Bref, dernière ligne droite, nous rentrons au bercaille par Sèvres et Meudon (les petites rues). Nous posons les machines et passons au débriefing.

Celui-ci est assez long et argumenté. A plusieurs reprises, nous avons pu comparer nos erreurs et en discuter. En ce sens, c’est très bénéfique (d’autant qu’André note tous les points positifs et négatifs de la scéance sur une feuille pour en parler après). Alors, oui, ça a été une scéance difficile, oui je me suis rendu compte  de certains petits problèmes (comme le changement de voies en contre-braquage) mais, visiblement, dans l’ensemble c’est bien. Attention donc et faire profiter la prochaine scéance du cours d’aujourd’hui riche en enseignements. Car c’est bien là le but de la formation, non ? Connaitre ses points faibles pour les travailler et régler les problèmes.

Prochaine leçon: demain (vendredi 3 septembre)

California is a place!

California is a place est un site web: http://www.californiaisaplace.com

Qu’a-t-il de particulier? Eh bien tout simplement que le site est fourni de vidéos à propos de la Californie et… basta. Si, il y a un blog… avec d’autres vidéos! Mais l’essence du site, c’est la présence des vidéos. Celles-ci sont des reportages sur la Californie. A vrai-dire, je ne sais pas ce qui motive les auteurs car il y a peu d’infos sur le site, hormis ce passage (en anglais):

California is loaded. From Disneyland to farmland, we’ve got Scientology and superstars, Silicon and silicone, crips and bloods. The border. Krumpin’ Clownin’ Jerkin’. The surf and the turf. The boom and the bust. California is humanity run amuck and then packaged, branded and sold. California Cuisine, California Love, California Casual, California Gold, California Girls, and of course, California Dreams. If it exists in the world, it exists here and it does so with pizzaz.

Obviously, we love this stuff. That’s why we’re doing this project. Simply put, California is sensational. And the closer we look the better it gets: words and images, stories and songs, opinions and ideas. This project is ongoing. We hope you like what you see and say so. We plan to post often. So until that day, when we finally float off into the Pacific, California is a place. Stay tuned.

En gros, ce sont des bonshommes qui se balladent et font des reportages sur la Californie. Oui, mais ce n’est pas aussi simple. Les témoignages sont poignants, les personnes intéressantes et la photographie (couleurs, teintes,… ) est bluffante. A chaque fois, c’est assez dramatique (dira-t-on): Big Vinny, vendeur de voitures depuis des dizaines d’années, qui prend de plein fouet la crise financière. Le boum des ventes de piscine dans les années 90, signe de réussite, laissée à l’abandon, suite à cette même crise.  Le mur séparant le mexique de la Californie.

Etc…

Certains  trouveraient ces reportages faciles, mais la réalisation chiadée et la façon de traiter les thèmes (qui sont originaux) est vraiment bien foutue. Il se dégage de ces vidéos une mélancolie, assistée par la photographie et les musiques, qui desservent parfaitement le but des reportages.

La première vidéo que j’ai vue est Big Vinny. La première fois que je l’ai vu, j’ai vraiment pensé (ressenti)  aux ravages du côté des Etats-Unis de la crise financière: des gens, comme tout le monde, qui sont confrontés aux dures réalités de la vie. Son récit est poignant, rempli de souvenirs « de la belle époque florissante » et il aime son boulot: « this is the most difficult job in the world with the exception of one’s being the president of the United States ».

Les autres vidéos sont excellentes égalements. Big Vinny est mon coup de coeur, bien sûr, mais elles sont toutes dignes d’intérêts, chacune dans leur styme (Honey Pie est… intéressante 🙂 ).

Toutes les vidéos sont dispos ici:

http://californiaisaplace.com/cali/

Dernière découverte, dans le blog, GODSPEED (un livreur à vélo)

Ces vidéos sont en anglais, mais certaines se passent du son.

Ce site est une vraie découverte qui fait plaisir.

Cours de circulation 3

Vendredi 26 août – Cours n°3 avec Benoit – 60 km (environ)

Aujourd’hui, 3è leçon avec Benoit. La météo annonçait de la pluie et le ciel grisonnant n’envisageait rien de bon… Bref, petit briefing de départ, nous nous équipons avec les gilets air-bag et les radios, nous les testons, sortons et… la pluie commence à tomber. Benoit nous indique de prendre notre pantalon de pluie si on en avait un, ce que je fais rapidement…. Je ressors du bureau, la pluie tombe à grosse goutte et tout est déjà détrempé. Le Fazer m’attend au loin, ronronnant avec les phares allumés. Ca faisait un peu « Christine » (le bouquin de Stephen King 🙂 ).

Nous attendons Benoit, que nous attendons à l’entrée. Guy a enfilé son pantalon de pluie mais il est déjà trop tard! La pluie s’arrête, Benoit arrive, le sol est détrempé. Nice…

Nous partons sur la 118 assez chargée. Ca roule lentement, j’essaye de voir comment la moto réagit avec la flotte. Ca tient bien, pas de soucis. Nous sortons et demi-tour sur la 118, nous repartons en direction de l’autoroute. Ce qui me plait, car j’en déduis qu’on va rouler là où on peut s’amuser 🙂 Direction Bièvres, où nous commençons des petits tronçons de route avec feux, priorité à droite, etc… Nous repartons vers le plateau de Saclay ou des trombes d’eau tombe d’un coup. La visibilité est ultra-réduite et je ralentis fortement pour éviter toutes mauvaises blagues. La pluie disparait laissant un macadam détrempé.

Dans l’ensemble, tout se passe bien, pas de problème de placement, clignotants, anticipation des feux, priorité, panneaux en général… Je suis toujours de front et Benoît me demande de laisser ma place, je suis alors en 2è position. Nous virevoltons dans le coin de jouy-en-josas, buc, Bièvres, etc… Benoit me prend à part et m’indique que c’est très bien. Je passe en 3è position et nous rentrons doucement vers Meudon.

Voila le 3è cours terminé. Très sympa, je suis content d’avoir fait un cours sous la pluie. Encore une fois, le comportement est très sain. Bien sûr, tout est relatif, nous conduisons aux limites imposées et avec prudence, mais dans ces conditions, pas de mauvais surprises (comme j’ai déjà eu avec ma 125).

Prochain cours: jeudi 2 septembre