Cours n°4

Vendredi 18 juin – Cours n°4 avec Christophe – 10h 12h

Aujourd’hui, cours du matin. En effet, faute de place sur la semaine, j’ai pris un cours en matinée. Cela m’arrangeait pas beaucoup, car mon cours précédent remontait à jeudi 10, mais bon, faute de mieux (et en prenant mon mal en patience…), ça ira. Je me pointe donc à 9h55 (passage au boulot pour prendre un café): quelques 125 prônent sur le petit parking, j’arrive en même temps qu’un couple en speed triple (ou steet triple, je sais jamais laquelle est laquelle). C’est madame qui prend un cours (monsieur a son permis depuis 10 ans).

Nous attendons donc au bureau mais tout est fermé et personne ne vient. Finalement,  au bout de 10-15 minutes, un moniteur arrive (Christophe, je crois). Il nous explique que Benoit, qui devait venir, est tombé en panne et donc qu’il venait le remplacer en catastrophe. Nous sommes donc 4 à tourner, il fait frais, la piste n’est pas humide, pas de soleil: la scéance s’annonce plutôt bonne! Les motos sont sorties une à une et la C4 m’attend… Encore une fois, ce sera sur celle-ci que je ferai les tours de piste. Bah, pourquoi pas, je l’aime bien maintenant ma C4 avec son « couic couic couic » à basse vitesse! 🙂

Nous partons sans consigne particulière: chacun sait ce qu’il a à faire. Je vais faire quelques tours de rapide histoire de me remettre en jambe, puis je retourne vers le lent. Le moins qu’on puisse dire c’est que cette scéance a été très « open bar » comme nous avons pu faire presque comme nous voulions. J’avoue avoir été un peu désorienté et j’ai eu l’impression d’avoir loupé quelques choses. Bref, on y va…

Le lent

Je commence le lent assez sceptique: comment ça va se passer? Je me lance et bien que je pose mon pied de temps à autre, ça va mieux. J’essaye de me souvenir des conseils précédents:

  • Pointe des pieds sur les cale-pieds
  • Se coucher sur le réservoir
  • Essayer de poser sa tête sur la main (décidemment, c’est pas instinctif du tout ce truc pour moi!)
  • Regarder la porte suivante
  • Serrer les cuisses
  • Prendre les portes de manière large
  • Prendre le guidon plus à l’extérieur
  • Lever le pied qui se trouve à l’intérieur si besoin pour s’aider
  • On tire le guidon et on ne le pousse pas
  • Rester souple

Voila tout le bordel à se souvenir pour le lent. Bref, quand les portes passent bien, c’est le demi-tour qui passe plus.
NB: Je n’ai fait qu’un parcours pour le moment (le parcours 1) , mais paraitrait-il que quand on en réussi un plusieurs fois, c’est bon. Bon, les parcours se ressemblent un peu, sauf le 3 qui est un peu différent. En fait, les plots sont disposés pour faire plusieurs parcours et donc il est possible de changer.  Perso, j’essaye le même pour l’instant. Il faudra quand même que j’en essaye un autre la prochaine fois…

Ca passe pas trop mal mais c’est pas encore ça. Quand le « peigne » va bien, le demi-tour va pas et vice-versa. Pire, plus j’insiste et moins j’y arrive. Bref, je cogite, pourtant, ça se passe super bien quand je manipule la moto à basse vitesse dans le demi-tour (pourtant assez serré) pour retourner au départ du lent. Je repense au fait de tirer le guidon et de placer sa main à l’extérieur et je me rends compte que c’est lorsque je ne tire plus le guidon que ça merdouille. J’essaye alors une astuce « made by moi » pour placer les mains. plutôt que de faire de longs discours, voila une comparaison:

comment je place mes mains

(cliquer pour agrandir)

Bon, évidemment, ce n’est qu’une astuce qui me convient. Toujours est-il que le bout du guidon tombe dans le creux dans la main, le bras de levier est plus important pour tirer le guidon et, surtout, on ne peut plus accélérer facilement sans le pouce. Si besoin, il est possible de tourner la poignée mais c’est difficile et donc on ne peut pas ouvrir les gazs d’un coup et se faire surprendre: c’est parfait pour moi! Sur le lent, en pratique, ça marche plutôt bien. Combiné avec le regard et en prenant les portes bien larges, ça passe plutôt pas mal! A retester la prochaine fois…

Retour au rapide

Nous passons au rapide. Là, je commence avec le rétrogradage: le moment est venu de voir si le demi-tour passe. Je m’élance et là c’est pas mal du tout. Ca passe sans heurt, comme je me doutais si:

  • on aborde le demi-tour à la bonne vitesse (entre 15 et 20 km/h, à la louche)
  • on bascule la moto correctement à hauteur du cône de demi-tour
  • qu’on regarde loin

Et c’est tout ! Si on fait ça, ça marche nickel. J’enchaîne les demi-tours, une élève fait une pause, nous continuons à 3. Un autre s’arrête puis va au lent: plus que 2! Le moniteur a l’air content de mon rétrogradage, même s’il y a des couacs par moment: je suis dans les temps, juste limite, mais c’est propre et ça passe. Le rétrogradage semble acqui et je passe au freinage d’urgence (donc, on change le demi-tour de sens). Ca passe pas mal, le slalom est propre (sur plus de 10 bornes de rapide, je n’ai shooté qu’un cône), le demi-tour est ok, sauf quand je me concentre sur le freinage. En prime, je bloque quasi-systématiquement la roue arrière. Bref, l’ensemble n’est pas acquis mais les bouts commencent à s’assembler: en fin de scéance, j’ai choppé la bonne séquence et j’ai pu arrêter de bloquer la roue arrière. Pour la première fois j’ai vraiment senti la moto, ne faire qu’un avec elle, c’est vraiment très très agréable. D’ailleurs c’est Christophe qui m’a conseillé de me reculer sur la selle car j’était trop près du réservoir. En laissant environ 2-3 cm avec le réservoir, ça passe encore mieux et la machine répond encore mieux au ralenti. impressionant comme quelques centimètres peuvent autant changer les choses!

Petite anecdote: j’ai dû me ralentir dans le slalom car j’ai fini par le prendre à 50. Je n’avais pas fait attention au début et je  ne comprenais pas pourquoi la moto ne se penchait plus comme d’habitude.

Il est l’heure de ranger les machines. Plutôt content de moi, j’espère que tout va continuer de s’assembler comme ça a commencé.

Prochain cours: Mardi 22 juin, 12h-14h

8 réflexions sur “Cours n°4

  1. Eh ben !! Encore des progressions ! Et encore plus marquées sur le lent !!! Ca le fait dis donc ! Je vois aussi que tu trouves TES marques. C’est ce qu’il faut car tous les conseils et toutes les astuces ne vont pas à tout le monde.

    C’est bien que tu trouves tes propres erreurs et que tu les corriges par toi-même. Note aussi comme il est « facile » de se laisser embarquer par la moto sur le rapide 😉 Et le pire, c’est que c’est réellement facile… d’où le danger. Mais je vois que tu fais attention et que tu as conscience de tes limites.

    Malgré tout, tu progresses très très vite !!! Ah ! La facilité que les mecs ont sur une moto ! Ca laisse rêveuse ! Si tu continues comme ça, tu seras très bientôt mûr pour le plateau. Essaie de tater le terrain suffisamment tôt pour essayer de passer avant les vacances et ne pas te retrouver coincé.

    PS : Tu viens toujours dimanche 😉 ?… Je comprendrais si tu changeais d’avis car nous ne serons que deux…

    • pour la progression, je te dirai au prochain cours 🙂 Disons que oui, ça passe mieux, donc c’est très motivant! Malgré tout, j’attends toujours un peu avant de me dire « ok, j’ai passé un cap ». D’un côté, ce n’est pas du bol, mais dans mon esprit, pour que ce soit franchi, il faut que ce le soit pour de bon. En gros, pour me dire que j’ai pigé le truc, il faut que j’y arrive (presque) à chaque coup 🙂

      Concernant la vitesse: oui ça va très vite. Les machines ne sont « que » des 600 cm3 et pourtant… on s’habitue vite, ça accélère fort, il faut savoir donc garder la tête froide avec un oeil sur le compteur. J’ai souvent en tête cette phrase de spiderman (oui, j’ai toujours un niveau littéraire de folie…) « with great power comes great responsabilities ». Ca s’applique à pleins de choses, bien sûr, mais je trouve ça tellement vrai, surtout avec 80 CV sous le guidon (pour soit et les autres).
      Pour la progression, j’essaye tout simplement de pas me prendre la tête. J’ai beaucoup appris en 18 mois de 125 et j’avoue que ça m’aide beaucoup. Mais la progression est tellement personnelle! Par contre, je reste convaincu que des cours rapprochés (ex: 2 par semaine) sont essentiels pour progresser plus vite. Mais là encore, c’est assez personnel…
      Pour l’anecdote, ma frangine a passé son A en 32h 😉 comme quoi les filles aussi ont aussi des facilités 😉

      Pour dimanche, oui, c’est toujours d’actualité! Si on est 2, eh bien ça sera un tête-à-tête 😀
      A bientôt!

  2. Je plussoie, tous les mecs n’ont pas des facilités à moto, et toutes les filles ne ‘pinaillent’ pas. Chacun à son rythme! ^_^

    Contente de voir que tu « ne fait plus qu’un » avec la bête! 😛 C’est signe que tu maîtrises de mieux en mieux.

    C’est marrant ta technique pour tenir le guidon sur le lent, je faisais l’inverse, la main le plus possible à l’intérieur. Comme quoi!

    Continue sur cette lancée en tout cas, tu progresses vite! (c’est même pô juste) 😀

    P.S: c’est quoi ces caches clignos chromés? Le 600 ou l’YBR? 😮

    • Pour la technique, je suppose qu’il faut trouver ce qui marche pour soit. C’est marrant qu’on t’ai dit l’inverse, car ça me parait plus logique d’avoir le bras de levier le plus important possible. Mais je sais aussi que les auto-écoles donnent des consignes bien spécifiques. Antoine m’avait indiqué que dans son ancienne moto école, pour le lent, c’était mains à l’extérieur du guidon, prise en 1ere sans gaz et frein arrière si besoin: 100% de réussite au plateau.
      D’un autre côté, certains élèves m’ont avoué faire comme il le sentait. Par exemple, d’embrayer un peu sur le lent et d’être à 7 km/h (au lieu de 9 km/h en 1ere, prise directe).

      pour la progression, on verra si je reste plus tard sur le p***ain de « plateau de progression ». Pour l’instant, ça avance et c’est bien comme ça car ça évite la démotivation 😉

      Ah pour les photos, oui, c’est sur l’YBR 😉 sur le fazer c’est en plastique noir et des clignotants bien plus petits

      • Ben en fait, je n’avais pas de technique ‘imposée’, chacun trouvait son truc. Et puis dans mon école, on apparenait ‘à l’embrayage’, histoire de pouvoir gérer sur le lent comme on ferait dans un bouchon ou en centre ville. Donc tenir vraiment à l’extérieur, avec mes petite mains, je n’arriverai pas à choper l’embrayage 😉

      • ceci étant, ce n’est pas plus mal de te laisser trouver ton truc à toi 😉
        Tu n’aurais pas appris sur des bi-cylindres par hasard? 🙂

  3. Yes! Une Suzette, la GSE 500 (ah, si j’avais trouvé une occas’ convenable…mais bon, le ZR était moins cher, en meilleur état, un meilleur moteur, et celui que je voulais étant gamine ❤ )

  4. Le côté sympa du 4 pattes, c’est justement que tu peux laisser tourner en 1ère 😉 Un vrai diesel (enfin, façon de parler…)
    Pour le choix de la machine, je préfère le ZR7 😉

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