2×10,5=23

Eh oui, ce qui semblait être une bonne idée a un peu tourné en déconfiture:

Aujourd’hui il faisait beau, j’ai donc décidé de partir en courant au boulot. Il y a 10,5 km. L’aller s’est bien passé, j’y suis allé tranquillement, le sac à dos (j’emporte mes affaires dans mon sac) est tenu correctement et ne bouge pas trop dans tous les sens. Bref, j’arrive au boulot 57 minutes plus tard (le parcours est assez dur, enfin de mon point de vue) et je me change. Pas de courbature, je me sens bien.

Arrive le soir: je me prépare, toujours motivé et je pars. Je décide de couper par le parc de St Cloud en pensant que ça serait plus sympa sans être plus long: grossière erreur…
Eh oui, car je pensais être à un endroit alors que j’étais bien plus loin. Je descends une avenue en pensant rejoindre mon trajet habituel, mais… rien. Je ne reconnais rien, je suis dans garche et je cours un peu au pifomètre. Coup de chance, Fabien m’avait filé un tube de bidule énergisant, qui m’a bien aidé.
Je regarde ma montre, les kilomètres défilent: 5,6 kilomètres… Le retour à la maison va être plus long que prévu…

Finalement, je retrouve le chemin normal, enfin. Je commence à sentir mes muscles faiblir et j’ai mal au genou depuis un certain temps… gasp! Le problème, c’est que je sens très nettement une limite physique passé les 19 kilomètres. Enfin, je dis ça en rapport avec mon entrainement de 20 bornes, mon semi marathon et les 19 kilomètres cumulés de la journée. Je présume que je dois faire des fractionnés et/ou m’entrainer plus si je veux dépasser les 12km/h ou les 20 kilomètres .

Au final, je peine beaucoup pour rentrer à la maison et je trottine: c’est mieux que de marcher, même si par moment je m’arrête. Dommage car si je ne m’étais pas perdu, j’aurais pu rentrer tranquille à la maison.

voila le tracé de chaque parcours:

La voix du Code

La petite voix du code qui pose des questions n’est pas une personne mais un être, vivant dans les salle d’auto-écoles et qui s’insèrent dans les tests. Personne ne sait d’où provient cet esprit mais certains ont déterminés qu’il proviendrait du fond de l’univer, là où repose en sommeil le Grand Cthulhu.

La méthode est toujours la même: prenant possession du test, elle conduit l’élève vers des pièges parfois improbables mais parfois semblant être justifié! Si l’élève persiste, celui-ci tombe dans la spirale infernale de la démence et le pousse dans une volonté inébranlable de faire d’autres tests et de tenter de réussir. Naïvement, il persiste encore et encore mais ne se rend pas compte qu’il est le jouet d’un être maléfique et rit de ses choix.

Aller, pour illustrer ce délire du soir, une petite illustration du code que j’aime bien, spécial dédicace moto:

code moto

Et si…

Et si la moto que je cherche (voir billet précédent) était…

le fazer!

Je pensais que c’était une machine pas vraiment conseillé pour les débutants, mais il semblerait qu’au contraire, ce n’est pas contre-indiqué (voire même bien au contraire). Autre indice qui me dit que ça pourrait effectivement être  « la bonne », c’est l’utilisation de ces motos à la moto-école où je souhaite m’inscrire!

J’ai lu le test de Motoservices et ça m’a bien botté.

En prime elle a un très joli son (enfin je trouve)!

(oui, je sais, pas bien, c’est une course sauvage… mais c’est pas le sujet!)

En prime ça met tout le monde d’accord au boulot. Ce genre de détails me confortent (car chacun y va de sa propre opinion – ce qui est légitime). D’ailleurs un collègue motard m’a choppé dans le parking sur son CB en me disant au travers son casque « Ah, j’ai repensé à toi, le fazer ça serait surement bien! ». Coincidence, quand tu nous tiens ! 🙂

Je me dis donc que ça me parait pas mal, surtout qu’il y a de très bonnes occazes et beaucoup de pièces!

oui, bon, on peut rêver quand même, hein!

Choix de ma première moto (?)

Grande question: par quelle moto choisir? Question difficile à laquelle répondre car il existe une part subjective (look, couleur, carénage, etc…) qui doit être minimisée par rapport au besoin requis et de l’environnement principal d’évolution du véhicule (quelle belle phrase).

Histoire d’éviter de se tuer au premier virage, j’éviterai donc les 1200RR et autre GSX-R. Les moyennes cylindrées (environ 600 cm3) sont idéales, tout du moins de ce que j’en pense, pour débuter. Les cylindrées entre 125 et 600 cm3 étant plutôt rares (GPZ, CB 500, YBR 250…), je n’en ferai pas mention mais la bonne occasion peut exister…

Pour rappel, je roule avec une Yamaha YBR 125:

(ce n’est pas la mienne :p)

Moto idéale pour débutant complet possédant le permis B (attention, une formation de 6h est obligatoire depuis 2007 pour conduire une moto de moins de 125cm3/15CV), qui « gomme » bon nombre des erreurs du débutant, fiable et très économe en entretient/carburant. Quelques défauts à signaler mais rien de dramatique. A noter le réservoir de 12 litres très sympathique qui permet de longs trajets avant ravitaillement.
Pour un peu plus d’infos: http://fr.wikipedia.org/wiki/Yamaha_YBR_125
ZE forum de l’ybr: http://www.ybr125.online.fr

Voila pour les présentations.

Ayant comme idée de passer le permis d’ici quelques mois (famille de motards aidant), je me demande régulièrement quelle moto pourrait répondre à mes attentes.
Premier hic: je fais beaucoup de ville. Une 125 me suffirait… Et c’est là, la grande question: vais-je continuer à rouler en 125 bien que possédant le permis?

En tous les cas, histoire de rêver un petit peu, voici ma sélection:

Honda CBF 600

Suzuki Bandit

Suzuki Gladius

Suzuki SV
TEST

Yamaha Fazer

Yamaha XJ6

Kawasaki ER-6

Honda CB 500 (eh oui!)

Un excellent post sur les motos débutants:
http://www.forum-auto.com/moto/section24/sujet125553.htm

idéalement, j’aimerai bien avoir l’ABS. Après recherches, ce qui me plait le plus sur le papier (conso, équipement, etc) sont la CBF 600 ABS (F ou N) et la ER6 ABS (F ou N).

Bon en attendant, je retourne sur ma mob…

28 jours plus tard

28 jours plus tard, 28 semaines plus tard et bientôt 28 mois plus tard.

Je me rappelle de la première fois où j’ai regardé 28 jours plus tard: quel choc! Les premières minutes déstabiliseraient un partisan UMP déguisé en sarkozy: les images de Londres, entièrement vide, avec Jim qui déambule, médusé, dans les rues est pfft… énorme!

Cela parait simple, mais l’idée de présenter une grande métropole complétement vidée des habitants, touristes, travailleurs, …, est choquante. Choquante car complétement inhabituelle: personne, pas de bruit sauf le vent et quelques oiseaux ou autres bruits naturels. Tout s’arrête… mais pas tout à fait: bienvenue dans 28 jours plus tard, 28 Days Later, par Dany Boyle.

28 jours plus tard raconte comment un dérivé du virus de la rage (le virus est d’ailleurs appelé « Rage » en VO) se propage en Angleterre, puis vers d’autres pays: les personnes contaminées deviennent incontrôlables, comme zombiefiés et ne cherchent qu’une chose: tuer.

Jim se réveille un matin (28 jours après le début de l’infection), dans son lit d’hôpital, seul. Tout autour de lui est sens dessus-dessous, il n’y a personne dans sa chambre, dans le couloir, dans l’hosto. Livré à lui même, il commence à errer dans les rues de Londres sans but quelconque. Sa rencontre avec un homme et une femme vont le mener directement là où, naturellement, chacun irait: trouver sa famille.

Alors ici, on se dit « ok, un film de zombies lambda, façon Romero mais qui courent au lieu de se traîner ».

Eh bien non, 28 jours plus tard, c’est bien plus que cela.
Comme je le disais plus haut, le film choque, mais pas seulement pour son aspect vidé de toute présence humaine. Les personnages, vivants et crédibles, ajoutent une touche « magique » à cet ensemble. Les relations entre personnages sont vraisemblables, les dialogues sonnent justes (et il n’y a pas de longueurs inutiles ni de longueurs tout court…) et la race humaine est présentée comme à son habitude: ignoble, vil et égoïste (je pense à la 2è partie, dans le manoir, en particulier).

C’est ce qui m’a le plus choqué: l’être humain est représenté comme mauvais, dans le sens littéral du terme. Les infectés n’ont plus de conscience (comme des animaux), ils agissent par instinct. Le virus, lui, se reproduit, les infectés sont les véhicules de celui-ci.

C’est là un des plus grande force du film: l’être humain, quelle que soit la situation,  montre toujours son mauvais côté, quel que soit la situation dans laquel il évolue. Je me demande, d’ailleurs, au passage, si Romero n’est pas obsédé par ce thème.

Ajoutez à cela une image granuleuse (du bruit), un résultat un peu roots (je crois que le film a été filmé au DV) et une photographie hallucinante: la forme est complétement en adéquation avec le fond. C’est crade, ça suinte, ça saigne…

A mon sens, et malgré quelques petits défauts (mais qui ne gênent en rien), vous avez ici un film à voir absolument. Car il fait réfléchir: celui qui s’arrêtera à la forme passera à côté d’un monument du cinéma mais également d’une critique fabuleuse de la société, de l’espèce humaine ainsi que d’une réflexion qui en vaut la peine

Silent Hill 2 – OST (la zik quoi)

Je me relance dans la musique de Silent Hill 2! J’écoute ça en ce moment (oui, ça peut surprendre…)

En fait de certains Silent Hill (sans préférence particulière). Ces musiques sont d’une puissance incroyable: on ressent par morceau la tristesse, la violence, le regret, bref toutes sortes de sentiments, la plupart du temps plutôt triste ou macabre.

Bref, à l’image des jeux (et de l’excellente adaptation en film par Christopher Gans), ça suinte de crasse, de rouille, de sang et les personnages, déjà torturés, se retrouvent face à des sentiments improbables dans la ville de Silent Hill. C’est ce que vous retrouverez à l’écoute.

Si vous ne connaissez pas Silent Hill, regardez au moins le film.

Si vous avez vu le film et que vous avez aimé, jouez aux jeux et écoutez les musiques.

Si vous n’avez pas encore écouté les musiques, écoutez les! Vous les trouverez facilement sur deezer.com, par exemple:

http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/silent%20hill%202

Oui, certains morceaux sont un peu spéciaux, mais l’auteur, Akira Yamaoka, sublime chacune de ces excellentes musiques.

 

Aller, « Theme Of Laura », un classique:

L’intro de Silent Hill 3:

« White Noiz » de Silent Hill 2:

Ah, les jeux ne sont pas fait pour les fillettes et certains passages sont vraiment oppressants.

Pour l’anecdote, j’avais fait une peinture numérique de Pyramide Head:

http://rollingcube.deviantart.com/art/Sleeping-Hostility-57106516